Etudier à l’étranger: "ça m’a fait grandir"
Julie a 25 ans. Après un master de Traduction sur Paris, elle décide de partir un an en Nouvelle-Zélande pour vivre 12 mois dans un pays anglophone « à taille humaine ». Elle vient tout juste de finir son Master en Tourisme à l’Université d’Otago et nous raconte son expérience.
Pourquoi souhaitais-tu partir étudier à l’étranger ?
Quand j’ai rencontré Martine à Paris sur le Salon Partir Etudier à l’Etranger, j’étais en master de Traduction. J’avais alors pour projet d’intégrer le master d’interprétation de conférences de Paris ou de Strasbourg. Mais pour pouvoir juste passer les tests d’entrée, ils exigent que les candidats aient passé au moins 12 mois dans un pays anglophone.
Comment s’est fait le choix de la Nouvelle-Zélande ?
Je voulais un petit pays, à taille humaine. Et en tant que fan du Seigneur des Anneaux, j’étais déjà très attirée par la Nouvelle-Zélande. Sur le stand de New Zealand Services, Martine a été d’un grand soutien et cela m’a paru simple de partir en Nouvelle-Zélande. J’ai alors décidé de démarrer les démarches pour faire ma rentrée de février 2016.
Le dollar néo-zélandais était aussi l’un des dollars les plus bas, ce qui n’était pas négligeable quand tu dois payer tes études !
Pourquoi avoir choisi l’Université d’Otago ?
J’ai revu Martine sur Paris en juin 2015 autour d’un café pour préparer ma rentrée universitaire. Elle m’a présentée les différentes universités qui pourraient être pertinentes au regard de mon profil et de mon projet. J’hésitais entre Wellington et Dunedin.
A ce moment-là, j’avais des amis qui revenaient tout juste de Dunedin. Ils m’avaient dit que cette ville était géniale ! J’avais aussi une lubie pour le surf et Dunedin offre l’un des meilleurs spots de surf du pays. Bon au final je n’y suis allée qu’une fois… mais Dunedin se présentait comme le choix parfait !
Quelles ont été tes premières impressions en arrivant en Nouvelle-Zélande ?
J’ai atterri à Auckland en janvier 2016 donc en plein été et ça c’était chouette ! J’ai également réalisé que c’était mon 1er long voyage. J’avais l’impression d’être en vacances ! Puis 2 jours plus tard, j’ai pris un vol pour Dunedin et j’ai eu un temps pourri ! Je devais porter les mêmes vêtements qu’en hiver en France ! Bon heureusement ce n’était qu’une mauvaise période.
Après avoir passé presqu’un an dans cette ville, es-tu satisfaite de ton choix ?
Absolument ! Je ne regrette pas du tout d’être allée à Otago. Et le climat a finalement été top. Le ciel est toujours bleu. Je veux d’ailleurs que ma sœur vienne faire ses études ici.
Où étais-tu logée en arrivant ?
Je suis arrivée un peu en catastrophe mais j’ai trouvé une famille d’accueil pour les 2 premières semaines. Puis j’ai pris une chambre dans un internat universitaire appelé « college » pour un semestre. Après mon voyage d’études en Thaïlande, j’ai déménagé dans un appartement. Tout s’est super bien enchaîné. Aujourd’hui je partage une super maison bien isolée, sur 2 étages avec 7 colocs, tous kiwis.
Tu es partie en Thaïlande avec l’Université ? Quel était l’objectif de ce voyage ?
Oui ! Ça a été une année de dingue. Nous sommes partis un mois en Thaïlande pour étudier l’ethnographie. C’était génial.
Quelles sont les différences avec le système universitaire français ?
Pendant mon Master, je n’ai par exemple pas du tout eu d’exams, uniquement des contrôles continus. C’est beaucoup moins stressant. En plus tu es très bien encadré en cours. Les profs te prémâchent le boulot et sont toujours disponibles. Tu peux aller les voir dans leur bureau après les cours, les contacter par mail.
A chaque semestre, il y a un évènement organisé pour accueillir les nouveaux. C’est l’occasion d’échanger avec les autres étudiants. Je n’ai jamais autant été en contact avec des Phd (doctorants).
Tu as aussi accès à la bibliothèque et à tous les bâtiments de ton département 24H/ 24h. J’ai passé plusieurs nuits à la BU de mon département, en pyjama pour étudier !
L’université écoute également les feedbacks de chacun sur les cours, par l’intermédiaire de deux délégués par matière. J’étais « Class Rep’ » pour une matière. Quand on se réunissait, la fac commandait les pizzas pour les étudiants et les professeurs !
Tu as validé ton Master en octobre. Félicitations ! Quels sont aujourd’hui tes projets ?
A la base je voulais profiter des derniers mois pour voyager mais j’ai trouvé un super job ! Lorsque tu es diplômé d’un master en Nouvelle-Zélande, tu peux obtenir un visa de travail d’un an après tes études. Je vais donc surement rester plus longtemps pour profiter de mon work visa.
Quel travail as-tu trouvé ?
Je suis guide touristique sur la Péninsule d’Otago dans le Centre pour les Albatros. Je ne l’aurais jamais cru ! J’ai eu un entretien le 13 octobre, le dernier jour de mes cours et j’ai commencé mon boulot le lendemain ! Comme je suis diplômée d’un master en tourisme et en traduction, le centre était très intéressé par mon profil. Je parle plusieurs langues et je connais bien la faune & la flore de la région. J’anime maintenant des tours avec les otaries, les pingouins et les albatros. Je reporte donc mon projet d’intégrer le master d’interprétation de conférences à 2018.
Que conseillerais-tu aux jeunes qui hésitent à partir à l’étranger pour leurs études ?
C’est la 2ème fois que je pars à l’étranger. Je leur dirais « Vas-y » ! Il n’y a pas assez de français qui partent. Ça fait vraiment la différence dans la personnalité. Pour ma part, ça m’a fait grandir. En plus tu améliores tes langues, tu rencontres des gens du monde entier.
Pourquoi es-tu passée par New Zealand Services pour tes démarches ?
J’ai eu un bon contact avec l’équipe de NZS sur le stand du Salon et Martine m’a bien « vendue » la Nouvelle-Zélande. Elle avait également l’air overbooké, je me suis dit que c’était bon signe !
En plus, vous prenez vraiment en charge notre projet de A à Z. Je recommanderai vos services sans problème. Vous faites un excellent travail. J’ai eu des petites galères de traductions pour mes diplômes puis ensuite pour le paiement de mes frais d’inscription. Ça a été réglé en un claquement de doigts par Martine. C’est pourquoi je n’ai jamais stressé. Je savais que j’avais un backup sur place si j’avais un problème.