La Nouvelle-Zélande est en position de force pour faire face aux turbulences économiques mondiales croissantes mises en évidence par les dernières prévisions du FMI publiées au début du mois d’Octobre 2022. Les dernières prévisions du FMI montrent que la croissance mondiale ralentira encore pour atteindre 2,7% en 2023, contre 3,2% cette année. Plus d'un tiers de l'économie mondiale devrait ralentir cette année ou l’année prochaine.

La Nouvelle-Zélande en meilleure santé économique qu’avant le COVID

La Nouvelle-Zélande fait face à cette période de turbulences mondiales avec une économie plus importante qu'avant le COVID, un taux de chômage n’ayant quasiment jamais été si bas, une faible dette gouvernementale et un déficit plus faible que prévu. Le pays a réussi à sortir de la pandémie de COVID dans une position plus forte. Par ailleurs “la stratégie de reconnexion au monde attire des touristes et de nouvelles opportunités pour nos exportateurs”, a déclaré Grant Robertson, le Ministre des Finances néo-zélandais.

"Ces forces signifient que nous pouvons résister au ralentissement économique mondial, tout en étant capables de contrôler la dette et de cibler les investissements sur ce qui compte le plus pour les Néo-Zélandais, comme la construction d'hôpitaux, de salles de classe et la lutte contre la pénurie de logements. Bien que nous puissions être optimistes quant à la position de la Nouvelle-Zélande et aux opportunités pour notre économie, nous devons également rester prudents quant à la manière dont nous sécurisons notre économie contre cette tourmente mondiale. S'endetter davantage pour financer des réductions d'impôts pour les Néo-Zélandais les plus riches saperait cette position, comme nous l'avons vu récemment au Royaume-Uni.” explique Grant Robertson.

Protection des plus vulnérables et indépendance énergétique : les priorités de la Nouvelle-Zélande selon le FMI

Les recommandations du FMI pour les pays où la pandémie recule, tels que la Nouvelle-Zélande sont de reconstituer des réserves budgétaires et de mettre en place une politique budgétaire visant à soutenir les personnes à travers la flambée du coût de la vie, qui soit temporaire et ciblée sur les personnes les plus vulnérables.

“Le rapport souligne également l'importance de la transition de la Nouvelle-Zélande vers l'indépendance énergétique grâce aux investissements dans le changement climatique, les prévisions d'Octobre avertissant que la crise énergétique en Europe ne sera pas un choc transitoire", a déclaré Grant Robertson.