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Manque de personnel et d'hébergements pour accueillir les backpackers

Les réservations des “backpackers“ sont à la hausse depuis plusieurs semaines, mais l'industrie du tourisme craint de ne pas pouvoir suivre cette demande suite à de multiples fermetures d’hébergements et aux importantes pénuries de personnel. Plus de la moitié des auberges de jeunesse ont fermé leurs portes pendant la pandémie. Les chiffres du gouvernement montrent que le nombre de lits disponibles est tombé à un peu moins de 12 000 le mois dernier alors qu’il était de 27 370 en 2019.

Manque de place et des coûts d’exploitation plus élevés : les défis actuels des auberges de jeunesse en Nouvelle-Zélande

"Cet été sera un été plein de challenges pour notre secteur mais nous sommes optimistes quant à une évolution positive de la situation. Nous avons juste besoin d'un peu d'aide et nous avons des défis à surmonter." explique Eve Lawrence, Responsable de Haka Tours and ANZ Nature Tours.

Cela implique notamment la gestion de l'augmentation des coûts d'exploitation. "Nous constatons entre 10 et 25 % d'augmentation parmi les fournisseurs d'hébergement. Cette hausse s’explique par le fait qu’ils doivent payer davantage leur personnel et ont des coûts opérationnels plus élevés eux-mêmes, ce qui se reflète évidemment dans leurs tarifs pour nous. Bien que la demande soit là, ils sont souvent dans l’obligation de refuser des visites en raison du manque de personnel.”

Eve Lawrence confie refuser actuellement trois à quatre demande de devis par semaine en ce moment, soit une importante partie des affaires. "Nous n'avons tout simplement pas les ressources pour gérer cette demande. Cela ne sert à rien de l'accepter et d'offrir une mauvaise expérience à nos clients."

Des tarifs très élevés pour venir en Nouvelle-Zélande par avion

Le président de la Backpacker Youth Adventure Tourism Association, Chris Sperring, a déclaré que le prix des sièges d'avion était une préoccupation pour l'industrie. "Nos clients sont les jeunes et les “backpackers“, et ces personnes prendront les vols les moins chers vers la Nouvelle-Zélande, qui sont désormais extrêmement chers. Aujourd’hui la demande dépasse l'offre existante en Nouvelle-Zélande.”

Selon lui, l'industrie du tourisme a un avenir prometteur, mais il lui faudra encore du temps pour rebondir. "Il faudra certainement encore 12 ou 18 mois pour atteindre un niveau similaire à ce que nous proposions avant la pandémie de Covid et les niveaux de satisfaction que nous avions."