Culture du travail et business : ce qu'il faut savoir quand vous travaillez en Nouvelle-Zélande
Si vous êtes un entrepreneur migrant débutant sur le marché néo-zélandais, reconnaître les valeurs “kiwis” et en savoir plus sur la culture locale vous aidera à démarrer une entreprise prospère.
Les Néo-Zélandais sont fiers de leur ouverture aux autres cultures lorsqu'ils font des affaires - à la fois à l'étranger et dans leur pays. Mais comme toutes les nations, la Nouvelle-Zélande a sa propre façon de faire. Si vous avez peu d’expérience sur les pratiques courantes en Nouvelle-Zélande et que vous envisagez de créer une entreprise, voici quelques informations sur la façon dont les Kiwis font des affaires qui pourraient vous aider.
Les Kiwis sont amicaux et ouvert d'esprit
La Nouvelle-Zélande a une population relativement faible et le secteur des affaires est en grande partie composé d'entreprises de moins de 20 employés. Les hiérarchies au sein des entreprises – grandes et petites – sont souvent assez horizontales. Cela signifie qu’il est généralement assez simple d’établir des relations commerciales. Pour se faire connaître, rien de tel que le réseautage ! Les Néo-Zélandais aiment aider les gens qui entreprennent et tendre la main aux autres s'ils ont besoin d'aide. Les gens sont généralement ouverts à rencontrer de nouvelles relations ou à se présenter à d'autres.
Lorsque que vous faites la rencontre d’une nouvelle personne dans le monde professionnel, présentez-vous par votre nom complet et attendez-vous à ce qu’on vous appelle ensuite par votre prénom uniquement.
Les Néo-Zélandais peuvent être réservés
Les kiwis n'aiment généralement pas le battage médiatique, préférant les gens qui "font" plutôt que ceux qui "disent". En clair, les actions valent mieux que les mots dans les milieux d'affaires. La nature réservée de nombreux Néo-Zélandais signifie également que certains ont du mal à dire « non » directement, donc si vous n'êtes pas sûr d'une réponse, il vaut mieux demander des éclaircissements.
Hiérarchie et management
La culture et les valeurs organisationnelles néo-zélandaises sont fondées sur une forte croyance en l'égalité des chances et la méritocratie. Une personne obtient un statut en fonction de ses capacités plutôt que de son titre professionnel. Ainsi, alors que les positions officielles sont définitives et respectées, la plupart des supérieurs travaillent en collaboration avec leurs subordonnés.
Au sein des organisations, les managers sont importants pour l'efficacité au niveau opérationnel. Les supérieurs sont souvent accessibles et fonctionnent de manière collégiale, sauf en cas de situation grave (comme un problème de performance ou une urgence nécessitant une direction immédiate). Il est important que les Néo-Zélandais sentent que leur expertise et leur contribution sont valorisées. Ils sont souvent fiers d'apprendre rapidement et s'attendent à être traités sur un pied d'égalité. Ils peuvent se sentir insultés ou sous-estimés si on leur dit continuellement quoi faire ou s'ils sont surveillés de près par des superviseurs, considérant cela comme un manque de confiance ou de respect pour leurs capacités. Les comportements de micro-gestion (observer de près, contrôler et/ou rappeler les subordonnés) sont souvent fortement détestés.
On s'attend à ce que les managers comptent sur les employés et les équipes pour leur expertise. Les informations sont partagées fréquemment et ouvertement au sein des organisations, ce qui permet au personnel de s'exprimer et de soulever des problèmes avec les responsables ou de recommander des améliorations. Les employés sont encouragés à partager librement leurs idées et à contribuer à la planification stratégique, aux valeurs d'équipe, etc. De même, les décisions sont généralement prises en impliquant et consultant à la fois les managers et les employés. En Nouvelle-Zélande, un bon chef d'entreprise est celui qui invite ses employés à s’exprimer et met l'accent sur les réalisations de l'équipe sur eux-mêmes.
L'authenticité et l'honnêteté sont importantes
Il n'y a pas de négociation dans la culture kiwi, on s'attend donc à ce que toute négociation commence à des niveaux réalistes. La Nouvelle-Zélande se classe également régulièrement en tête pour ses faibles niveaux de corruption - une réputation que sa communauté d'affaires apprécie beaucoup. Si vous êtes pris du mauvais côté de la loi, ne pas connaître les règles et règlements n'est pas une défense suffisante, il est donc avantageux de se familiariser avec le paysage réglementaire et législatif.
Reconnaissance de la culture et des valeurs maories
Le Traité de Waitangi, document fondateur de la Nouvelle-Zélande, a été signé en 1840 par des représentants des indigènes maoris et de la Couronne britannique. En tant que telles, la culture et les valeurs maories sont reconnues dans de nombreux contextes, y compris dans certaines situations commerciales. Ainsi, lorsque vous cherchez à démarrer une entreprise, il est utile de comprendre comment ceux-ci peuvent être reconnus, respectés et intégrés dans votre vision.
l’importance de l’équilibre Vie PRO /vie perso
Les Néo-Zélandais aiment les grands espaces et apprécient leur temps libre. Le style de vie Kiwi, qui met l'accent sur l'équilibre travail/vie personnelle, est l'un des grands atouts pour de nombreuses personnes qui s'installent ici. Il est donc poli de respecter les heures d'ouverture et de prendre rendez-vous si vous souhaitez rencontrer quelqu'un. Et si vous planifiez une réunion, on s'attend à ce que vous arriviez à l'heure.
Question heures de travail en Nouvelle-Zélande, la durée du travail hebdomadaire ne peut excéder 40 heures, hors heures supplémentaires. Lorsque le nombre maximal d'heures à travailler chaque semaine n'est pas supérieur à 40, le contrat de travail fixe les heures de travail journalières de manière à ce que les salariés ne dépassent pas 5 jours par semaine. Le nombre fixe d'heures à travailler dans une semaine peut être supérieur à 40 si l'employeur et l'employé sont d'accord.
Culture du travail en Nouvelle-Zélande : ce qu’il faut retenir
Ponctualité : avoir plus de 5 à 10 minutes de retard sans prévenir est considéré comme un manque de respect. Le retard reflète un manque de sérieux, il est donc préférable d'arriver aux réunions à l'heure ou un peu en avance.
Langues : la langue anglaise est utilisée pour les transactions commerciales quotidiennes en Nouvelle-Zélande, mais le maori étant également la langue officielle, il peut donc être avantageux d'apprendre quelques mots maoris.
Présentations : les salutations en Nouvelle-Zélande sont informelles et consistent en une poignée de main et un sourire. Le sourire est important car il indique le plaisir de rencontrer l'autre personne.
Offrir des cadeaux : Offrir des cadeaux lors de réunions d'affaires ou de partenariats est très apprécié. Cependant, soyez prudent lorsque vous envoyez le cadeau et comment, afin qu'il n'apparaisse pas comme une tentative de corruption. Donc, évitez de faire des cadeaux pendant les négociations commerciales et offrez des cadeaux avant les transactions commerciales, lors des présentations ou après en guise de félicitations.
Code vestimentaire : le code vestimentaire dans le monde des affaires pourrait être qualifié de “chic et décontracté”. Tout dépend évidemment du milieu dans lequel vous évoluez mais dans la plupart des cas, il ne sera pas nécessaire de porter un costume-cravate ou un tailleur lors de rencontres professionnelles.
Réunions : pour commencer les réunions, il est préférable de briser la glace avec une conversation légère et sociale, ainsi qu’en commandant de la nourriture ou des boissons. Il est préférable d'éviter les sujets personnels et d'utiliser l'humour pour alléger l’ambiance. Les Néo-Zélandais veulent se sentir détendus dans leurs affaires, quelle que soit la situation.
Accords : les accords doivent énoncer clairement tous les points et tous les termes et conditions doivent être expliqués en détail. Les accords doivent être écrits.
Discussions : l'autodérision est courante dans la conversation dans le but de se montrer humble, honnête et détendu, et les jurons sont très courants dans la conversation.
Hiérarchie : toute personne présente dans les relations d'affaires ou les réunions peut exprimer ses opinions, quel que soit son âge ou sa position. Utiliser une position de pouvoir comme levier est généralement mal vu en Nouvelle-Zélande.
Communication : les Néo-Zélandais sont des communicateurs relativement indirects. Ils font de leur mieux pour éviter les conflits et prendront donc des mesures pour rester polis tout au long de la conversation. Les Néo-Zélandais ont également tendance à se sentir mal à l'aise avec de longues périodes de silence.