Les perspectives économiques de la Nouvelle-Zélande jugés « stables » par Standard & Poor's
De bonnes nouvelles pour la Nouvelle-Zélande, en ce qui concerne ses perspectives économiques au cours des prochaines années ! L'agence de notation mondiale Standard & Poor's (S&P) a confirmé début Septembre la notation de crédit AAA en monnaie locale et AA+ en monnaie étrangère de la Nouvelle-Zélande, affirmant que les perspectives du pays sont stables. Une stabilité qui s’explique par plusieurs facteurs et notamment la bonne santé financière des institutions du pays.
Zoom sur les perspectives économiques de la Nouvelle-Zélande au cours des trois prochaines années
L’agence Standard & Poor’s a déclaré qu'elle s'attendait à ce que le déficit budgétaire du pays se réduise au cours des trois prochaines années, à mesure que les mesures de dépenses liées au Covid-19 prendraient fin. "La dette nette des administrations publiques se stabilisera à un niveau modeste par rapport à celui de la plupart des pairs souverains les mieux notés. La Nouvelle-Zélande est entrée dans la récession et des taux d'intérêt plus élevés freineront la croissance. Cependant, un ralentissement de l'économie devrait limiter la demande d'importations, contribuant ainsi à atténuer le déficit du compte courant." a déclaré S&P.
S&P prévoit également que la croissance économique de la Nouvelle-Zélande ralentira à 0,2 % en 2024 et s'établira en moyenne à environ 2,5 % par an au cours des années suivantes.
Elle s'attend à ce que le taux d'inflation annuel du pays tombe progressivement jusqu'à atteindre la fourchette cible de 1 à 3 % fixée par la Banque de réserve au cours des prochaines années.
Une perspective stable liée à la bonne santé financières des institutions du pays
L'agence de notation a déclaré que la perspective stable de ses notes de crédit à long terme sur la Nouvelle-Zélande reflétait son évaluation élevée de divers facteurs liés au pays. "Les excellentes institutions du pays, sa riche économie et son endettement public modéré équilibreront les risques de crédit associés à un important déficit du compte courant, à des niveaux élevés de dette extérieure et du secteur privé et à la volatilité des prix de l'immobilier au cours des deux prochaines années."
Toutefois, S&P a déclaré qu'elle pourrait abaisser sa note sur la Nouvelle-Zélande si le déficit budgétaire ne se réduisait pas comme prévu, ce qui entraînerait une hausse de la dette publique et des coûts d'intérêt ; si le pays avait « des déficits courants constamment faibles » ; ou si la croissance était régulièrement « sensiblement plus faible » que celle des autres pays développés.
En revanche, S&P a déclaré qu'elle pourrait relever sa note si les indicateurs financiers de la Nouvelle-Zélande « se renforçaient sensiblement ». Les indicateurs de ce renforcement incluraient une contraction du déficit public à moins de 3% du PIB, et une dette nette des administrations publiques ou des charges d'intérêts tombant sur une base structurelle à moins de 30% du PIB et 5% du budget public, respectivement.