Des incertudes sur le marché immobilier
Bien que la Nouvelle-Zélande ait enfin trouvé un consensus pour définir une majorité pour gouverner, les incertitudes restent fortes sur les conséquences à venir pour le marché de l’immobilier. Après un mois de négociations soutenues, le leader de NZ first Winston Peters a annoncé jeudi dernier son soutien au parti travailliste pour former un nouveau gouvernement. Aucune position claire ou mesure n’ont encore été dévoilées mais si l’on en croit les programmes présentés pendant leurs campagnes respectives, Jacinda Ardern et Winston Peters semblent partager une position commune sur l’investissement immobilier. Des changements majeurs dans le secteur de l’immobilier sont attendus.
Construction de 10 000 nouvelles maisons
Pour faire face à la pénurie de logement, notamment sur Auckand, et permettre aux kiwis d’avoir acces à leur 1ère maison (First Home Buyer), le labour party prévoit la construction de 10 000 nouvelles maisons à travers le Kiwi Build Program. Le party a également soulevé la question des investisseurs étrangers et son souhait de limiter la « spéculation étrangère » sur les propriétés existantes, accusés d’entrainer les prix à la hausse. Le détail des mesures n’est pour le moment pas connu.
Une politique de protection des locataires
Le marché de l’immobilier s’est légèrement ralenti ces derniers mois, du autant à des raisons conjoncturelles qu’aux élections. Le secteur de la location suscite également quelques inquiétudes parmi les investisseurs. Le labour party a annoncé pendant sa campagne que la carte « No Cause » ne serait plus valable pour mettre fin à un bail de location. Chaque rupture de bail devrait être justifiée. L’augmentation du loyer pourrait par ailleurs être limitée a une fois par an. En théorie, ces mesures visent à protéger les locataires et à réglementer les biens mis en location, en provilégiant des contrats sur le long terme. Dans la pratique, cela risque de progressivement affaiblir l’offre de locations, aujourd’hui à flux tendu face à la pénurie de logements.
Haro sur les spéculateurs étrangers
Le Labour Party et NZ First ont mené une campagne assez proche sur la question du marché immobilier, s’accordant sur la nécessité de stopper la spéculation des investisseurs étrangers achetant & revendant rapidement des propriétés, augmentant ainsi considérablement les prix des maisons sur ces 5 dernières années.
La Nouvelle-Zélande pourrait connaitre une vague d’investissement venus de l’étranger avant le mise en place mesures restrictives et accélérer la prise de décision de certains investisseurs, comme cela a été le cas à Vancouver et à Sydney il y a quelques années.
Les conséquences directes des élections sur le prix de l’immobilier restent, pour le moment, méconnues.
Investir dans de nouveaux développements
Le marché du neuf et les nouveaux développements ne semblent pas être visés par les mesures restrictives. Les investisseurs étrangers seront toujours autorisés à acheter et à investir dans des propriétés neuves.
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