La Nouvelle-Zélande s’ouvre aux nomades numériques : nouvelles règles pour les visas visiteurs

Le gouvernement néo-zélandais a récemment annoncé une mise à jour majeure des règles relatives aux visas visiteurs, visant à attirer les nomades numériques et à permettre aux touristes de travailler à distance pour des employeurs ou des clients étrangers tout en profitant de séjourner en Nouvelle-Zélande. Ces nouvelles dispositions, effectives depuis le 27 janvier 2025, s’appliquent aux visiteurs arrivant avec un visa visiteur ou une autorisation de voyage NZeTA. Notre équipe fait le point avec vous dans cet article.

 

Un appel aux voyageurs modernes : visiter la Nouvelle-Zélande tout en travaillant à distance

Les touristes, les visiteurs rendant visite à leur famille, ainsi que les partenaires et tuteurs détenteurs d’un visa visiteur long terme peuvent désormais poursuivre leurs activités professionnelles à distance sans enfreindre les conditions de leur visa. Face à l’essor mondial du télétravail depuis la pandémie de Covid-19, la Nouvelle-Zélande a ajusté les règles relatives au visa visiteur et à l’autorisation de voyage NZeTA (New Zealand Electronic Travel Authority).

Freelances, salariés ou entrepreneurs auront désormais la possibilité de rester connectés à leur emploi ou à leurs clients tout en explorant la Nouvelle-Zélande. Une réforme qui marque une avancée significative dans l’ouverture de la Nouvelle-Zélande au télétravail, tout en promouvant une économie plus connectée.

Pour ceux qui souhaitent participer à des événements professionnels ou exercer une activité spécifique sur place, il est recommandé de demander un visa adapté, tel que le Specific Purpose Work Visa ou le Business Visitor Visa.

 

Conditions à respecter

Bien que cette réforme offre une grande flexibilité, certaines restrictions demeurent si vous souhaitez télétravailler avec un visa visiteur ou une autorisation de voyage NZeTA depuis la Nouvelle-Zélande :

  • Il est interdit de travailler pour un employeur basé en Nouvelle-Zélande.

  • Vous ne pouvez pas fournir de biens ou de services à des individus ou des entreprises néo-zélandaises.

  • Toute activité nécessitant une présence physique sur un lieu de travail en Nouvelle-Zélande est proscrite.

Les personnes qui prévoient de travailler à distance depuis la Nouvelle-Zélande pendant plus de 92 jours sur une période de 12 mois doivent également prendre en compte les implications fiscales liées à leur séjour prolongé.

 

Aspects fiscaux à considérer

Le traitement fiscal des revenus des nomades numériques dépend de plusieurs facteurs :

  • Si leurs revenus sont déjà imposés dans un autre pays, ils peuvent être exonérés d’impôts en Nouvelle-Zélande, à condition de ne pas dépasser 92 jours de présence sur une période de 12 mois.

  • Pour les résidents fiscaux des pays ayant une convention fiscale avec la Nouvelle-Zélande (plus de 40 pays, dont l’Australie, le Royaume-Uni, les États-Unis, et la plupart des pays européens), cette période peut être étendue à 183 jours.

  • Au-delà de ces limites, la Nouvelle-Zélande imposera les revenus issus de la prestation de services dès le premier jour de présence prolongée, aux mêmes taux que ceux appliqués aux résidents néo-zélandais.

 

Pour plus d’informations sur les conditions spécifiques de cette nouvelle réforme et les implications fiscales liées à votre situation, consultez le site officiel de l’Inland Revenue ou prenez rendez-vous avec l’une de nos conseillères en immigration agréées par le gouvernement néo-zélandais.