Les îles de conservation du golfe d'Hauraki
Les Aucklanders ont à nouveau la possibilité de faire des excursions d'une journée vers les îles de conservation du golfe d'Hauraki à partir de cette semaine après une pause de près de trois mois.
Les îles protégées du DOC regorgent d'animaux sauvages indigènes que les Aucklanders pourront repérer lors de leur excursion.
Rangitoto
Émergeant de la mer il y a tout juste 600 ans, l'île de Rangitoto, exempte de parasites, est le plus jeune volcan de Nouvelle-Zélande.
Les visiteurs peuvent passer quelques heures à se promener au pied de la base volcanique ou grimper jusqu'au sommet du cratère de 260 mètres de haut pour s'imprégner du panorama du golfe d'Hauraki. L'île de Rangitoto est connue pour son terrain de lave accidenté et contrasté et sa flore indigène abondante. Elle possède la plus grande forêt de pōhutukawa au monde et constitue un refuge sûr pour les oiseaux indigènes en voie de disparition.
Tiritiri Matangi
Tiritiri Matangi est un paradis pour les ornithologues. Tiritiri Matangi signifie « regarder le vent » ou « le vent qui s'agite ». L'île est officiellement appelée réserve scientifique de Tiritiri Matangi et est l'un des projets de conservation les plus réussis au monde.
Les prédateurs indésirables ont été éradiqués et l'île autrefois pastorale a été replantée avec des arbres indigènes. Ce sanctuaire insulaire de renommée mondiale attire plus de 20 000 visiteurs par an.
L'île de 220 hectares gérée par le Département de la conservation est en train d'être repeuplée avec des oiseaux et une végétation indigènes, notamment des parulines tūī, fantail, silvereye et grises.
Rotoroa Island
L'île Rotoroa est une île de 82 hectares située dans le golfe d'Hauraki, à seulement 75 minutes en ferry du centre-ville d'Auckland et ouverte au public en 2011.
Propriété de l'Armée du Salut, l'île est louée au Rotoroa Island Trust depuis 100 ans et a récemment été transformée en une réserve faunique sans prédateur.
Fermée au public pendant près de 100 ans, l'île de Rotoroa abrite désormais des espèces indigènes en voie de disparition, notamment le kiwi, le tīeke, le takahē, le tāpeke et les scinques, et invite les visiteurs à venir découvrir par eux-mêmes la conservation de ces espèces emblématiques.