Attiré par la culture anglo-saxonne, Nicolas a décidé de poursuivre ses études en Nouvelle-Zélande après que ses parents, douaniers, aient été mutés en Polynésie Française. Isabelle, sa mère, nous ouvre les portes de son expérience unique, partageant les défis, les réussites et les moments marquants de cette expatriation en Nouvelle-Zélande.
Qu'est-ce qui a poussé Nicolas à prendre la décision s’expatrier en Nouvelle-Zélande ?
Mon mari et moi avons eu l'opportunité d'être mutés en Polynésie Française en raison de notre métier de douaniers. Notre décision reposait en grande partie sur le bien-être de notre fils Nicolas, alors âgé de 16 ans. Il était déjà bilingue grâce à ses expériences au Royaume-Uni et dans une section américaine en France, et n'était pas entièrement satisfait de réaliser ses études à Tahiti. Nous nous sentions presque contraints d’abandonner notre mutation si notre fils ne trouvait pas une destination épanouissante pour étudier. Nous avons donc commencé à chercher dans la zone alentour. En voyant la Nouvelle-Zélande comme une option potentielle, nous avons consulté Nicolas, dont la réponse positive a été déterminante pour notre nouvelle aventure. Nous vivons désormais à Tahiti, et Nicolas est en Nouvelle-Zélande depuis plus de 5 ans.
Pourquoi avoir choisi la Nouvelle-Zélande ?
Après avoir exploré plusieurs possibilités, nous avons opté pour la Nouvelle-Zélande pour plusieurs raisons. Tout d'abord, sa situation géographique était un critère important, bien que ce soit à cinq heures de vol de la Polynésie Française, Nicolas peut toujours rentrer facilement. De plus, nous avons été attirés par la réputation du pays en matière de sécurité et par son système éducatif de qualité. Les possibilités offertes par les établissements d'enseignement ont été un élément décisif dans notre choix. Et bien évidemment la Nouvelle-Zélande est un pays où l’on parle anglais, ce qui était indispensable pour Nicolas.
Quels étaient ses projets et ses rêves en arrivant en Nouvelle-Zélande ?
Lorsqu'il est arrivé en Nouvelle-Zélande, son objectif principal était de réaliser une seconde scolarité anglophone. Bien qu'il ait fréquenté un lycée international à Nantes, cela reste tout de même une expérience principalement francophone. Je dirais que son rêve était d’étudier pendant 5 ans en Nouvelle-Zélande et d’obtenir des diplômes néo-zélandais.
Ou en sont-ils désormais, a-t-il réussi à les accomplir ?
Oui, il a obtenu un Bachelor of Art avec une spécialisation en Français. Actuellement, il poursuit ses études en Nouvelle-Zélande et effectue un Master en conflits et terrorisme.
Comment vos enfants ont-ils réagi à votre expatriation en Polynésie Française ?
Nous avons déjà vécu quatre expatriations auparavant ce qui a facilité les choses. Nos enfants nous ont toujours connu heureux au travers de nos expatriations. Selon moi, si les parents ne sont pas convaincus de l’endroit où ils sont, cela impacte le bien-être des enfants. Nous avons toujours fait miroiter les aspects positifs de l'expatriation, en mettant en avant l'enrichissement personnel que cela apportait, mais aussi la découverte de nouvelles cultures et de nouvelles langues. Nos deux enfants les plus âgés ne nous ont pas suivi étant déjà engagés dans la vie professionnelle, Nicolas est parti étudier en Nouvelle-Zélande et les deux plus jeunes sont venus avec nous en Polynésie Française.
Les 3 choses qui vous plaisent le plus en Nouvelle-Zélande ?
La qualité du système éducatif est remarquable en Nouvelle-Zélande. Contrairement au système français dans lequel on place les enfants dans un cadre qui peut être rigide et excluant, l'enseignement en Nouvelle-Zélande est adapté à chaque enfant, leur permettant de s'épanouir pleinement. Les enseignants de Nicolas ont toujours été à l'écoute de ses besoins et de ses attentes, faisant preuve d'une bienveillance exemplaire. Au-delà du système éducatif, les habitants en règle générale sont adorables. C’est un pays merveilleux où il est très paisible de vivre.
Comment avez-vous géré les démarches administratives et juridiques pour Nicolas en Nouvelle-Zélande ?
Une fois que nous avons décidé de la destination d'études de Nicolas, nous avons été confrontés à la difficulté de concrétiser ce projet. J'ai donc entrepris des recherches sur internet et par le plus grand des hasards, je suis tombée sur le témoignage d'un père de famille en Nouvelle-Calédonie qui expliquait que son fils ne se plaisait pas en Nouvelle-Calédonie et qu’ils avaient alors bénéficié de l'aide de New Zealand Services pour réaliser son projet d'études en Nouvelle-Zélande. J'ai donc contacté Ariane de New Zealand Services, et nous avons organisé une réunion en vidéo. Elle a testé le niveau d’anglais de Nicolas, puis s’est occupée de toutes les démarches administratives, de A à Z. Elle a défini son projet, trouvé l'école et géré les formalités pour le visa. Nous avons été accompagnés et cocoonés à chaque étape, ce qui a rendu le processus très fluide. Cela fait 6 ans maintenant que New Zealand Services s’occupe de Nicolas.
Une anecdote ou un moment marquant de vos moments en famille en Nouvelle-Zélande ?
Venant de Tahiti, tous les symboles polynésiens que nous croisions nous sautaient aux yeux. Celui-ci, peut-être moins spectaculaire que d’autres, nous avait frappé… « Moana », la mer en Tahitien ! On est bien en Polynésie en Nouvelle-Zélande.
Et bien sûr les références au kiwi, incontournables !
Quels ont été les défis les plus importants que Nicolas a rencontré en tant qu’étudiant expatrié en Nouvelle-Zélande ?
Le plus gros défi auquel il a été confronté a été la pandémie de coronavirus. Face aux annonces de confinements à travers le monde, Nicolas est vite rentré chez nous, en Polynésie Française, en pensant qu’il ne resterait que quelques mois. Mais finalement il s'est retrouvé dans l'incapacité de retourner en Nouvelle-Zélande pendant 3 ans. C’était assez compliqué à gérer, il a dû continuer ses études en distanciel.
Mais au-delà de ça, la Nouvelle-Zélande correspond parfaitement à Nicolas car il est très organisé et indépendant ; il a retrouvé le système et la culture proche de ce qu’il a connu à Londres. Il est dans son monde en Nouvelle-Zélande. Nous faisons des appels vidéo tous les jours pour palier à la distance. A son arrivée, il passait ses weekends et vacances avec Ariane.
Quels conseils donneriez-vous à d'autres familles qui envisagent de s'expatrier en Nouvelle-Zélande ?
Je dirais qu’il faut s’entourer de professionnels. S’expatrier en Nouvelle-Zélande n’est pas une décision qui doit être prise à la légère, il faut être très organisé et sérieux. Les études en Nouvelle-Zélande sont relativement chères, cela se planifie à l’avance. Mais dès lors que vous êtes entourés d’une entreprise compétente, tout coule. N’hésitez pas à poser des questions. New Zealand Services a changé la vie de mon fils qui va bientôt obtenir son Master et pouvoir travailler en Nouvelle-Zélande par la suite !
Merci !