Les fonds éthiques : un placement en bourse facilement accessible
En Nouvelle-Zélande, les investissements dits « responsables » prenant en compte les facteurs environnementaux, sociaux et la gouvernance des entreprises sont de plus en plus populaires. Investir durable et éthique peut aujourd’hui être synonyme d’investissements rentables. Plus connu sous le nom d’ISR (Investissement Socialement Responsable) ou ESG en anglais (Environmental, Social, and Governance), ce type d’investissement en bourse se définit comme un placement qui vise à concilier performance économique, impact social et environnemental.
Comment fonctionnent les fonds d’investissement éthiques ?
Un investissement dans un fonds socialement responsable consiste à sélectionner uniquement des entreprises qui tiennent compte de trois facteurs (Environnement, Social et Gouvernance), tout en recherchant la meilleure rentabilité pour ses investisseurs.
La dimension environnementale inclut la gestion des ressources naturelles, une gestion raisonnée de l’eau, la réduction de la pollution, l’exclusion de l’huile de palme, une gestion efficace des déchets de l’entreprise, le contrôle de la consommation d'énergie, etc.
L’impact social ou sociétal tient compte des conditions de travail, du respect des conventions internationales et des droits de l’homme, la non-expérimentation sur les animaux, l’importance accordée à la sécurité et à la santé des travailleurs, etc. A l’inverse, le recours au travail des enfants ou à la corruption sont par exemple des critères d’exclusion.
Outre ces deux premiers facteurs, une plus grande attention est accordée aux modes de gouvernance et de gestion des entreprises choisies (transparence des décisions, gestion de l’entreprise, droits des membres du conseil d’admistration…).
EXEMPLES D’entreprises exclues des fonds éthiques
Dans le cadre d’une démarche ESG, le gestionnaire des fonds exclue volontairement toutes les entreprises ayant des activités dans le domaine de l’armement, du tabac, des jeux d’argent… ou connues pour leurs pratiques condamnables (travail forcé, corruption, travail des enfants…).