Pourquoi avoir choisi de faire un Permis Vacances Travail ?
Cela faisait 3 ans que je travaillais à Lyon sur une thèse en chimie des matériaux et j’avais comme une envie de changement. Ma partenaire travaillait depuis 3 ans dans une agence de communication et rêvait de vivre une expérience d’expatriation. Nous avions la même envie, au même moment, et on s’est dit « les planètes sont alignées, on se lance ». Quelques mois avant la soutenance de ma thèse, on a commencé à se renseigner sur les possibilités qui s’offraient à nous. Ayant moins de 30 ans, le PVT est rapidement apparu comme LA solution parfaite !
Qu’est-ce qui vous a poussé à choisir la Nouvelle-Zélande comme destination ?
Nous voulions absolument un pays anglophone car améliorer notre anglais faisait partie de nos objectifs. Nous avons d’abord pensé à l’Australie mais au même moment nous avons eu de nombreux retours positifs d’amis (ou d’amis d’amis) au sujet de leur expérience en Nouvelle-Zélande. On a commencé à lire beaucoup d’articles sur le pays, à regarder des émissions et on a vite été emballés par la Nouvelle-Zélande. Ses paysages magnifiques, la gentillesse de ses habitants, un pays sûr et en plein essor économique… Beaucoup d’aspects nous ont convaincus que cette destination serait parfaite pour nous !
Outre l’anglais, quels étaient les objectifs de cette expatriation ?
En tant que chimiste, l’anglais a vraiment été l’une des motivations premières, c’est un secteur dans lequel il est important de le maîtriser, notamment pour rédiger et comprendre les publications scientifiques.
Après un doctorat en chimie, il est assez fréquent de partir dans un laboratoire à l’étranger pour découvrir une autre manière de travailler et élargir son champ de connaissance. Ayant l’envie de faire carrière en industrie, je savais qu’une expérience à l’étranger sur mon CV serait un vrai plus et me permettrait de me démarquer face aux autres candidats.
Si l’objectif premier était donc professionnel, j’avais aussi une véritable envie de découvrir une autre culture et les paysages merveilleux de ce pays.
Cela fait déjà 8 mois que vous êtes en Nouvelle-Zélande, comment s’est déroulée votre arrivée et vos premiers mois ?
Nous avons commencé par faire quelques semaines de HelpX afin de conforter notre anglais dans un cadre « familial » et de vivre avec des locaux. Cela a été une super expérience ! Nous avons rencontré des gens formidables et certains sont même devenus des amis. Cela nous a permis de voyager sur les deux îles, tout en ayant un « pied-à-terre » à chaque étape. Lorsque je me suis senti plus en confiance, j’ai commencé à postuler dans des entreprises de chimie, autour de Wellington car ma partenaire travaillait comme serveuse dans un restaurant de la ville. J’ai obtenu quelques entretiens mais cela n’a pas abouti car il y avait peu d’offres dans cette région et les entreprises ne disposaient pas d’un budget nécessaire pour une création de poste… J’ai élargi mes recherches, notamment à Auckland qui compte énormément d’entreprises susceptibles de m’employer, et j’ai rapidement été sollicité par l’une d’entre elles ! Le processus a été assez rapide et c’est ainsi que nous avons décidé d’emménager à Auckland.
Depuis fin octobre je travaille pour Oceanmax, une entreprise qui commercialise des vernis anti-adhérents pour les hélices de bateaux. Mon rôle : les aider à reproduire la formulation de ce vernis, en utilisant des produits 100% néo-zélandais. Un excellent challenge pour moi !
Pouvez-vous nous en dire plus sur votre environnement de travail ? Qu’est-ce qui diffère avec la France ?
Pour faire simple, je dirais qu’on ne peut pas rêver mieux comme cadre de travail ! Même si la durée légale du travail par semaine est (officiellement) plus longue qu’en France (40 heures), la manière de travailler est radicalement différente ! Les kiwis ont la réputation d’être beaucoup plus détendus que nous et cela se ressent au quotidien. Loin du stress, des heures supp’ à n’en plus finir, du management par la terreur… Ici les managers instaurent une véritable relation de confiance avec leurs salariés et font preuve de reconnaissance face à notre travail. Cela me motive encore plus à fournir un travail de qualité et à mener à bien mes missions !
La fin de votre PVT approche, quels sont vos projets pour la suite ?
Nous sommes vraiment heureux en Nouvelle-Zélande et notre équilibre vie pro-vie perso nous convient parfaitement… Même si parfois la France nous manque, on a très envie de prolonger l’aventure néo-zélandaise. Je suis actuellement en train d’en discuter avec mes managers et il y a de fortes chances pour que je sois sponsorisé en Work Visa. On croise les doigts !