« J’imagine beaucoup plus mon avenir en Nouvelle-Zélande »

Stefy Perrichet est arrivée en Nouvelle-Zélande à l’âge de 17 ans. A l’époque, la jeune fille ne savait pas vers quelles études s’orienter. Ses parents l’ont encouragée à d'abord venir apprendre l’anglais en Nouvelle-Zélande, avant d'y continuer ses études.

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Quand et pour quelle raison êtes-vous arrivée en Nouvelle-Zélande ?

C’était en 2012. Je venais de finir le lycée et je ne savais pas vers quelles études m’orienter. Du coup, mes parents m’ont proposée d’aller en Nouvelle-Zélande pour apprendre l’anglais, ils ont pensé que, ainsi, j’y verrais plus clair. Mon père est métropolitain et il a toujours aimé voyager. Seulement, quand il a quitté la France, il ne parlait pas anglais, ni aucune autre langue. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé en Nouvelle-Calédonie. C’est en partie pour cette raison qu’il m’a encouragée à venir ici. Déjà, avant d’y venir étudier, j’avais passé un peu de temps en Nouvelle-Zélande et je savais que c’était un pays qui me plairait. J’aime beaucoup la culture maorie et je trouve les néo-zélandais très accueillants.

Le regrettez-vous aujourd’hui ?

Pas du tout ! Bien au contraire. Cela va faire 4 ans que je suis en Nouvelle-Zélande. Je suis actuellement à l’International Travel College, où je poursuis des études de tourisme. Mon année passée dans une école de langue à Auckland m’a effectivement aidée à y voir plus clair. J’étais entourée des gens du monde entier avec des cultures très différentes. C’est ainsi que j’ai compris ce que le tourisme pouvait m’apporter. C’est pourquoi je me suis orientée dans cette branche.

Avez-vous adhéré facilement au système scolaire néo-zélandais ?

En fait, je suis dyslexique. J’ai donc beaucoup de problèmes pour lire et écrire en français. Mais en anglais, je suis beaucoup moins dyslexique. Je me suis sentie beaucoup mieux acceptée ici que dans le système français, les gens sont plus tolérants. En Nouvelle-Zélande, les professeurs aident chaque élève individuellement alors qu’en France, ils essaient de tirer toute la classe vers le haut, mais certains élèves restent quand même à la traîne.

Que souhaitez-vous faire par la suite ?

Cette année, je vais terminer mon niveau 5 à l’école. Je peux donc travailler dès demain dans n’importe quelle branche du tourisme si je veux. Mais je voudrais pousser un peu les études et continuer pour une 6ème année. Je pourrais ainsi faire du management et avoir plus de responsabilités. Mon rêve est d’ouvrir ma propre agence de voyage en Nouvelle-Zélande. Le but serait d’aider les Calédoniens mais aussi tous les autres qui souhaitent venir visiter le pays. J’aimerais ensuite développer mon entreprise à travers le pays.

A vous écouter, l’avenir se joue donc ici pour vous…

Je ne vois pas ma vie en Nouvelle-Calédonie. J’imagine beaucoup plus mon avenir en Nouvelle-Zélande qu’en Nouvelle-Calédonie. Le tourisme est ici la deuxième ressource économique du pays, je pense donc trouver du travail facilement. Les entreprises cherchent toujours des gens pour travailler dans l’industrie du tourisme. Il y a beaucoup de possibilités. Et puis c’est un très beau pays. Vivre à Auckland, c’est comme voyager un peu plus chaque jour !


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En quelques mots… l’International Travel College

Fondé en 1996, l’International Travel College a pour mission de former les étudiants aux métiers de l’aviation, du tourisme et du voyage. Depuis 20 ans, l’établissement accueille des étudiants du monde entier et notamment de nombreux francophones. L’école est reconnue et agréée par des organisations nationales et internationales. L’International Travel College est aussi reconnu et approuvé pour les visas étudiant avec les services de l’immigration néo-zélandais.

Site web : www.itc.co.nz