Faire le choix de vivre dans un pays étranger signifie aussi, bien souvent, choisir son système scolaire. Certains expatriés vivant en Nouvelle-Zélande préfèrent de loin le système scolaire de leur pays d’adoption à ceux de leurs pays d’origines.
Chaque jour de la semaine, le réveil sonne à 7h30 pour Thibault, 8 ans. Il n’a alors pas une minute à perdre pour être prêt à se rendre à l’école. Chaque jour, le garçon se prépare dans la bonne humeur, car pour lui, école est loin de rimer avec punition.
« Aller à l’école, j’aime bien ça. Je retrouve les copains, les professeurs qui nous apprennent toujours quelque chose de différent… Et puis, je peux y faire du rugby, un peu de musique… C’est sympa, je peux voir plein de choses différentes », détaille ce fils d’expatriés belges.
Ses parents, Isabelle et Stéphane, sont arrivés de Belgique il y a quatre ans. Les craintes et doutes sur la qualité de l’éducation néo-zélandaise ont vite été remplacés par le soulagement. « C’est vrai que quand nous avons fait le choix de venir ici, nous nous sommes demandés ce que l’on pouvait espérer de l’école et de ce qu’elle allait apporter à nos enfants… Finalement, nous n’avons eu que des bonnes surprises », explique Isabelle.
Qualité de l’enseignement, implication des professeurs, environnement scolaire, tout est satisfaisant pour ce couple de Belges et leurs trois enfants. Comme pour Anne-Constance Palmieri et son mari.
Français installés depuis trois ans en Nouvelle-Zélande, ils ont trois enfants âgés de 15, 14 et 10 ans. Dès leur arrivée, ils sont tout de suite entrés dans une école d’Auckland. Pour Anne-Constance, l’éducation reçue par ses enfants est une des meilleures qu’ils n’aient jamais eues : « Le système scolaire néo-zélandais est vraiment quelque chose qui correspond à nos attentes. Il est bien plus épanouissant que le système français… » Les enseignants aident les jeunes à trouver « leurs talents ». « Cela peut-être le sport, la musique, le dessin, le théâtre ou tout autre chose dans lequel l’élève est intéressé. L’école propose alors de prendre des options en fonction de leurs intérêts : tourisme, technologie, cuisine… Ainsi, plus tard, ils peuvent s’orienter vers des métiers qui leur plaisent vraiment… »
L’aîné de la famille Palmieri, par exemple, se dirigera vers la profession de designer de jeux vidéos après le lycée. Cette idée de métier est née d’une passion qui l’a développée au fil des années passées dans les classes néo-zélandaises. « En France, nous avons cette folie du « apprendre tout par cœur », mais cela ne marche pas. Ici, l’école explique d’abord à quoi sert telle ou telle matière comme la physique ou les mathématiques. Avant d’arriver en Nouvelle-Zélande, mes enfants avaient beaucoup de retard dans cette matière. Ici, ils ont continué leur apprentissage en faisant des jeux, ce qui leur a permis de mieux apprécier cette matière. »
Ce que cette maman apprécie d’autant plus, c’est la relation élève/professeur. Confiance, et respect portent leurs fruits. « Ici, les professeur sont heureux de faire leur boulot et les élèves sont contents d’aller à l’école donc tout le monde s’y retrouve… »
Le saviez-vous ?
Jamais sans l’uniforme
En Nouvelle-Zélande, beaucoup d’écoles, de la primaire jusqu’au lycée, suivent encore la tradition britannique de l’uniforme. Pantalon ou short pour les garçons, kilt pour les filles, chemises et pull-over sont de coutumes pour les étudiants du pays. Souvent, chaque établissement a sa couleur attitrée. Pour Anne-Constance Palmieri, l’uniforme est loin d’être une contrainte : « Mes enfants sont fiers de leurs uniformes et de ce qu’ils représentent : leurs écoles et toute la philosophie qu’il y a avec… »
Focus
La Media Design School, pour se plonger au cœur des métiers du digital
Pour ceux qui, comme le fils d’Anne-Constance, voudraient s’orienter vers les métiers du digital ou des technologies créatives, une école est faîte pour eux.
La Media Design School, située au cœur d’Auckland, est une des meilleures formations de Nouvelle-Zélande. Depuis sa création en 1998, l’école s’est donné pour mission de répondre aux attentes d’une industrie en pleine expansion : les technologies créatives.
Pour se faire, elle forme chaque année des centaines d’élèves au monde de l’animation 3D mais aussi du développement de jeux vidéo en passant par le graphisme et même la création publicitaire.
Site internet : mediadesignschool.com