La civilisation telle que nous la connaissons prendra-t-elle fin dans les cent prochaines années ? Restera-t-il des endroits vivables pour les humains ? Ces questions pourraient ressembler à un synopsis de film de science-fiction… Mais si les récents titres sur les conditions météorologiques extrêmes, le changement climatique, la récente pandémie de Covid et les chaînes d’approvisionnement mondiales défaillantes vous posent la question, vous n’êtes pas seul.
Deux chercheurs universitaires britanniques, Aled Jones, directeur du Global Sustainability Institute à l'Université Anglia Ruskin de Cambridge, en Angleterre, et son co-auteur, Nick King, pensent avoir quelques réponses sur le sujet. Leur étude, publiée dans la revue Sustainability, vise à identifier les endroits les mieux placés pour continuer à vivre quand ou si d'autres s'effondrent. Ils appellent ces lieux des « noyaux de complexité persistante ». Le gagnant du classement est la Nouvelle-Zélande et les finalistes sont la Tasmanie, l'Irlande, l'Islande, la Grande-Bretagne, les États-Unis et le Canada.