Quentin et sa compagne sont tous les 2 issus de la restauration. Ils ont entamé les démarches pour obtenir leur visa avant de partir, espérant pouvoir travailler dès leur arrivée en janvier. Tout ne s’est malheureusement pas passé comme prévu...
Pourquoi avoir décidé de venir en Nouvelle-Zélande ?
Nous avions envie de voir autre chose et de parler anglais. Pour nous, la Nouvelle-Zélande représentait un choix parfait avec un cadre et une culture très différente de la Suisse. La culture maorie est quelque chose qui nous intéresse beaucoup.
Et puis, venir ici, dans un pays nouveau, c’est un peu comme mélanger travail et vacances.
Comment avez-vous préparé votre voyage ?
En passant beaucoup de temps sur le site de l’immigration ! (rires). Plus sérieusement, venir habiter et travailler en Nouvelle-Zélande, ce n’est pas quelque chose qui se prépare à la légère. Pour les Suisses, il n’y a pas de Permis Vacances Travail comme pour les Français. Il nous fallait donc trouver un autre visa.
Comme les métiers de la restauration sont classés sur la liste des métiers où il manque de main d’œuvre qualifiée, nous avons pu demander un visa pour les migrants qualifiés. Mais, nous avons eu des difficultés de dernières minutes. Il nous manquait des papiers et nous n’avions pas effectué les bonnes démarches. Le traitement de notre dossier a donc été retardé !
Où en êtes-vous aujourd’hui ?
Quand nous sommes arrivés le 3 janvier 2016 sur le territoire néo-zélandais avec un visa touriste, valide trois mois, nous avions en tête de trouver rapidement un contrat de travail, en attendant que notre visa soit accepté.
Malheureusement, la plupart des entreprises où je postulais me demandait déjà un visa de travail et ne voulait pas me sponsoriser. Le début de notre aventure a été très compliqué et stressante. Nous avons eu peur de ne rien trouver et de nous voir refuser notre visa.
Et finalement, que s’est il passé ?
J’ai finalement postulé dans un café français à Auckland. Les patrons également français sont installés ici depuis trois ans et en attente de leur résidence. Ils ont donc parfaitement compris ma situation. Face aux difficultés que je rencontrais pour obtenir mon visa, ils ont immédiatement demandé de l’aide à New Zealand Services.
Philippe leur a alors conseillé de me sponsoriser dans le cadre du visa de travail et a repris mon dossier. Avec l’aide de Philippe, nous avons réuni les documents nécessaires, effectué les examens médicaux et le test d’anglais (IELTS) obligatoires, lancé la procédure de reconnaissance de mon diplôme et renvoyé ma demande de visa. Autant de démarches
auxquelles je n’avais pas du tout pensé !
En trois jours, je recevais une réponse positive de l’immigration et je pouvais enfin commencer à travailler.
Est-ce que tout va bien aujourd’hui ?
J’attends encore que mon visa définitif de migrant qualifié, mais cela devrait se faire très prochainement. Ensuite, nous pourrons envisager plus sereinement l’avenir. C’est dommage que nous n’ayons pas connu New Zealand Services plus tôt. Cela nous aurait été très utile et nous aurions évité pas mal de déconvenues.
Se préparer à l’immigration dans un autre pays, c’est un vrai métier !
Pour aller plus loin
La Nouvelle-Zélande favorise une politique d’immigration choisie. Elle considère l’immigration comme un atout et un élément nécessaire à son développement économique, culturel, artistique et sportif. Les services de l’immigration sont ainsi gérés par le Ministry of Business Innovation and Employment.
Le marché de l’emploi est dynamique et il manque actuellement entre 40.000 et 50.000 travailleurs qualifiés rien qu’à Auckland ! Le taux de chômage est faible et en baisse continue.
Le gouvernement facilite donc l’obtention de visas aux étrangers souhaitant habiter et travailler sur la terre du long nuage blanc, à condition qu’ils aient «les diplômes, l’expérience et les compétences dont le pays a besoin », comme indiqué sur le site de l’immigration.
Le skilled visa permet à la Nouvelle-Zélande de mener une politique d'immigration basée sur les compétences et les besoins économiques du pays. Il s'adresse aux personnes qui figurent sur une liste de métiers spécifiques.
Vous pouvez vérifier si votre métier se trouve sur la liste des métiers critiques sur le site de l'immigration en cliquant ici. Notre équipe de conseillers d'immigration est à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.